Classe 2B avec nos remerciements patriculiers à Lea et Sylvain et Cyrill Vögtlin (photos)

Une semaine de français: cours, famille d’accueil, la totale. Sans surprise, l’enthousiasme ne débordait pas. Du fait que le français n’est pas notre matière préférée, nous montrions de l’appréhension quant à vivre pendant une semaine chez des inconnus qui ne parlent pas notre langue. Cependant, comme bien souvent, même les attentes les plus basses ont été surpassées.

L’école de langue, le Centre de Linguistique Appliquée (CLA), perché sur les bords du Doubs, brille au soleil. La classe franchit une barrière et se retrouve dans un domaine international. Une zone où langue et culture s’estompent. Aussitôt les parents d’accueil arrivés, la salle se vide petit à petit, jusqu’à ce que chacun soit en route vers un nouveau chez soi.

Certains hôtes ne savaient pas non plus à quoi s’attendre. Une certaine nervosité pouvait alors se faire sentir, se manifestant, par exemple, par un gavage gastronomique constant de la part des parents d’accueil.

Bien que notre niveau de français soit plutôt moyen, la différence des méthodes d’enseignement nous a frappés. Ici, tout est très autoritaire. Surtout chez les enseignantes, qui manquaient d’humour et étaient très à cheval sur la discipline.

Après les cours, nous nous dispersions par petits groupes à travers la ville, dont certains endroits, comme les berges du Doubs, le Café Leffe et le Café des Félins ont été particulièrement appréciés.

Besançon est une ville où les animaux sont à leur aise, comme les chaussures blanches d’un camarade de classe en ont, par mégarde, fait l’expérience. En effet, dans les rues, les crottes de chien pullulent comme des brins d’herbe dans une prairie.

Le soir, chacun rentre chez sa famille d’accueil pour manger, après quoi l’on peut sortir à nouveau, discuter avec la famille ou se retirer dans sa chambre.

Dans l’ensemble, les familles d’accueil étaient très gentilles. La ville, quoique pas très grande, a un certain charme, sans compter sur la météo qui était excellente. Nous nous sommes même habitués au français, et en tout état de cause, nous en avons profité.